J'sais pas quoi te dire
J'me cache quand t'es pas là, pas là
J'insufle la mort
Dans ton esprit futile
Le reflet de tes yeux, aussi noir que la nuit
Dissimulé dans l'amour fou, j'reconnais mes erreurs
Loin du paradis, mon esprit s'égare
Le vent s'affole lentement et m'emporte loin de là
La nuit s'éclaire
Les rêves se dissipent
L'horizon disparaît
Les monts brumeux sont désinvoltes
[Sample]
"J'ai du boire des quantités tellement astronomiques que j'ai certainement atteint des limites de défonce que certains héroïnomanes connaissent ou que d'autres gens connaissent dans des drogues bien plus dures quoi"
Sous une grasse lumière, ma patience se perd,
Elle s'égare depuis le dernier regard sur ta paire
D'yeux... Bien fièrement à l'abri de votre raison,
J'ignore entièrement l'idée d'autres horizons.
Ayant vu au bord de certaines fenêtres
Cette dernière sentence aborder mes pleurs,
Brûlantes de haine, mes phalanges veulent battre le jour qui t'a vu naître
Pour ôter de ma tête ce qui a pris une trop grande ampleur.
Laisser chuter librement dans la régression !
Rien n'est plus maturé que cette envie d'agression !
Chaque soirée bien enivrée par cette pute de solitude :
Marquant à l'encre le début de ma lassitude.
Je souhaiterai suivre cette lubie de lobotomie
Rattraper ces déboires qui m'en ont fait voir,
Saisir ces nuits converties en infinies insomnies
-Qui tirent de tout temps les fils de mon désespoir-.
Rencontrer de nouveau la trajectoire d'un rêve :
Être celui qui aborde ton sommeil pour t'étreindre,
Poster un fer sur ta poitrine, m'octroyer une trêve,
Te marmonner dans le cou mon envie de t'éteindre.
Cadavres de bouteilles au pied de la poubelle,
En boucle le coude levé pour de mauvais rappels,
Permanente ivresse m'amenant au néant
Pas de volontés, pas même de liesse ni de sang.
Mes idées fondent dans le brouillard
Ils ne reste rien, hormis les cauchemars
Les flots surgissent des abysses,
Comme l'anxiété d'Iblis
Bloody love
Winston et whisky
La nuit, le rêve
La perdition s'accroche à moi